Drame de Forest-Side – Ameera raconte la folie meurtrière de son père
L’adolescente sur son lit d’hôpital et Nizam Tengnah lors de la reconstitution des faits, mercredi.
La fille de Nizam Tengnah revient sur l’instant où son père a tué sa
mère et tenté de l’égorger avec un couteau. Sur son lit d’hôpital à
Rose-Belle, cette adolescente de 13 ans se dit impatiente de rentrer
chez elle.
Entourée de ses proches,
Ameera tente tant bien que mal de garder un petit sourire. Mais au fond,
elle est toujours angoissée et traumatisée. Ses blessures au visage, à
la nuque et aux bras témoignent de la violence de l’agression de son
père.
Chez les Tengnah, à Forest-Side, la chambre d’Ameera se trouve au rez-de-chaussée et celle de ses parents à l’étage. L’adolescente raconte que le jour du drame, soit le mardi 14 février, son père Nizam est venu la réveiller pour lui dire de ne pas se rendre à l’école : « Mo papa inn dire mwa ki mo mama pe gagne douleur ventre ek ki mo bizin guett li. »
Ameera descend alors de son lit et s’installe devant la télé. Entre-temps, son père est monté à l’étage pour rejoindre sa mère dans leur chambre. À cet instant, l’adolescente croyait que sa mère allait venir la voir au rez-de-chaussée, avant que son père ne parte travailler. Coup de théâtre ! Ameera entend les supplications de sa mère : « Nizam kifer to pe fer ça ? »
L’adolescente se précipite vers l’escalier qui conduit à l’étage. Mais, elle n’a pas le temps d’entamer les marches quand elle est troublée en voyant son père. Nizam avait du sang sur ses vêtements et tenait un couteau à la main. Sur le coup, il pousse sa fille contre le mur et lui dit : « Zordi mo pou fini zot tou dan lakaz là ! »
La peur au ventre
Ameera ne reconnaît plus son père. Elle n’arrive pas à deviner l’origine de la colère de ce dernier, mais sent que quelque chose de grave est arrivé à sa mère. La peur au ventre, elle lance à son père : « Papa excuse mwa si mo finn fer twa kitsoz, mai zett ça kouto là ! » Froidement, Nizam égorge sa fille unique. Il lui assène des coups de couteau au visage, à l’estomac et aux bras. Ameera s’écroule.
L’adolescente entend alors frapper à la porte. Puis, c’est le silence. C’était la tante et l’oncle d’Ameera... « Banla ti pe appel nou, mai mo papa inn blok mo li pied ek anpess mwa levé. Banla inn alé lerla ! » Ameera perd beaucoup de sang : « Mo dire mo papa mo pou mort aster, donn mwa impe delo mo boire. »
Nizam n’en démord pas et commence à aiguiser son couteau sous le regard de sa fille. Ameera, la gorge tailladée, ressent d’extrêmes douleurs : « Monn supplier mo papa pou li vide delo lor mo la gorz ! » Nizam retourne ensuite le couteau contre lui en se tranchant la gorge.
Ameera assiste impuissante à la scène. De peur que son père ne revienne l’agresser, elle lui demande la permission d’aller prendre une couverture car elle avait froid. Une fois dans sa chambre, qui s’ouvre sur la terrasse de la maison, elle parvient à appeler à l’aide.
Mardi, Nizam Tengnah est passé aux aveux lors de son interrogatoire conduit par les limiers de la police criminelle (CID) de Curepipe. Il leur a expliqué qu’il a voulu décimer toute sa famille parce que sa maison allait être saisie par la banque à cause d’un emprunt non-remboursé et avait peur que sa famille soit humiliée. Il a également déclaré aux enquêteurs qu’il n’arrivait plus à subir les remontrances de sa femme : « Asmah ne cessait de me reprocher d’avoir contracté un emprunt bancaire et le fait que nous risquions de perdre notre maison… »
Mercredi matin, Nizam a été conduit dans sa maison à Forest-Side pour une reconstitution des circonstances du drame. Il a ensuite été traduit devant le tribunal de Curepipe où deux chefs d’accusation ont été retenus contre lui, notamment la tentative de meurtre sur sa fille Ameera et le meurtre de sa femme Asmah.
Chez les Tengnah, à Forest-Side, la chambre d’Ameera se trouve au rez-de-chaussée et celle de ses parents à l’étage. L’adolescente raconte que le jour du drame, soit le mardi 14 février, son père Nizam est venu la réveiller pour lui dire de ne pas se rendre à l’école : « Mo papa inn dire mwa ki mo mama pe gagne douleur ventre ek ki mo bizin guett li. »
Ameera descend alors de son lit et s’installe devant la télé. Entre-temps, son père est monté à l’étage pour rejoindre sa mère dans leur chambre. À cet instant, l’adolescente croyait que sa mère allait venir la voir au rez-de-chaussée, avant que son père ne parte travailler. Coup de théâtre ! Ameera entend les supplications de sa mère : « Nizam kifer to pe fer ça ? »
L’adolescente se précipite vers l’escalier qui conduit à l’étage. Mais, elle n’a pas le temps d’entamer les marches quand elle est troublée en voyant son père. Nizam avait du sang sur ses vêtements et tenait un couteau à la main. Sur le coup, il pousse sa fille contre le mur et lui dit : « Zordi mo pou fini zot tou dan lakaz là ! »
La peur au ventre
Ameera ne reconnaît plus son père. Elle n’arrive pas à deviner l’origine de la colère de ce dernier, mais sent que quelque chose de grave est arrivé à sa mère. La peur au ventre, elle lance à son père : « Papa excuse mwa si mo finn fer twa kitsoz, mai zett ça kouto là ! » Froidement, Nizam égorge sa fille unique. Il lui assène des coups de couteau au visage, à l’estomac et aux bras. Ameera s’écroule.
L’adolescente entend alors frapper à la porte. Puis, c’est le silence. C’était la tante et l’oncle d’Ameera... « Banla ti pe appel nou, mai mo papa inn blok mo li pied ek anpess mwa levé. Banla inn alé lerla ! » Ameera perd beaucoup de sang : « Mo dire mo papa mo pou mort aster, donn mwa impe delo mo boire. »
Nizam n’en démord pas et commence à aiguiser son couteau sous le regard de sa fille. Ameera, la gorge tailladée, ressent d’extrêmes douleurs : « Monn supplier mo papa pou li vide delo lor mo la gorz ! » Nizam retourne ensuite le couteau contre lui en se tranchant la gorge.
Ameera assiste impuissante à la scène. De peur que son père ne revienne l’agresser, elle lui demande la permission d’aller prendre une couverture car elle avait froid. Une fois dans sa chambre, qui s’ouvre sur la terrasse de la maison, elle parvient à appeler à l’aide.
Mardi, Nizam Tengnah est passé aux aveux lors de son interrogatoire conduit par les limiers de la police criminelle (CID) de Curepipe. Il leur a expliqué qu’il a voulu décimer toute sa famille parce que sa maison allait être saisie par la banque à cause d’un emprunt non-remboursé et avait peur que sa famille soit humiliée. Il a également déclaré aux enquêteurs qu’il n’arrivait plus à subir les remontrances de sa femme : « Asmah ne cessait de me reprocher d’avoir contracté un emprunt bancaire et le fait que nous risquions de perdre notre maison… »
Mercredi matin, Nizam a été conduit dans sa maison à Forest-Side pour une reconstitution des circonstances du drame. Il a ensuite été traduit devant le tribunal de Curepipe où deux chefs d’accusation ont été retenus contre lui, notamment la tentative de meurtre sur sa fille Ameera et le meurtre de sa femme Asmah.
Source: Le Defi Media
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